Comment construire ton succès sur le long terme ?

6 Mar 2017

On rencontre de plus en plus de photographes qui se posent la question d’arrêter leur activité, des amis qui ont un talent fou mais de moins en moins d’énergie et de motivation pour continuer. Ca nous fait mal au coeur parceque l’on est persuadé qu’avec de la volonté, de meilleurs connaissances en gestion et en organisation, avec une vision et surtout en s’écoutant, tout le monde est capable de vivre durablement de la photographie.
Aujourd’hui, on voulait partager avec toi notre vision sur le sujet. On s’est interrogé sur ce qui faisait que certaines personnes pensaient à arrêter ou se démotivaient avec le temps ? C’est une réflexion ouverte et on serait très heureux de connaitre ton point de vue et de partager ton expérience.

Arrête de te comparer aux autres

S’il n’y avait qu’une seule chose à faire ce serait celle-ci ! Arrête de toujours te comparer, arrête de regarder ce que fait ton voisin. C’est dit un peu sèchement, on te l’accorde, mais tu n’es pas à sa place, tu n’as sûrement pas la même vision de la vie, les mêmes projets, les mêmes charges ou motivations. En regardant toujours autour de toi, en analysant ce que font les autres tu te décentres de l’essentiel : TOI ! C’est un processus assez vicieux car tu penses que si tu n’y arrives pas c’est parce que tu n’as pas les compétences nécessaires, le talent, les bons clients, la bonne gestion de la lumière, ou des dizaines d’autres qualités. Tu sais, toutes celles que te renvoient les autres et que tu penses ne pas posséder. Alors qu’en réalité ils ne sont pas plus forts ou plus intelligents que toi, c’est simplement qu’ils osent, qu’ils passent à l’action et qu’ils progressent. C’est seulement le temps et le travail qui permettent de faire grandir une entreprise. Analyse les marques que tu aimes, depuis combien de temps existent-elles, ont-elles eu des difficultés à se lancer ? Il y a toujours une petite histoire qui montre que rien n’est facile, que rien n’arrive par hasard et que tu es le seul à pouvoir mettre en place ce qu’il faut pour que tout fonctionne correctement et durablement.

“Tu es la seule personne à connaitre le chemin !”

Le plus important, ce n’est donc pas de regarder les autres, c’est de te regarder toi pour trouver ton chemin. Pour cela il y a une solution hyper efficace, c’est de te concentrer exclusivement sur ce que tu fais, ou ce que tu ne fais pas plus précisément. Regarde ton évolution, compare tes photos d’aujourd’hui avec celles de tes débuts. Analyse les points qui te semblent faire défaut par rapport à tes exigences (pas par rapport aux autres hein), et fixe-toi des objectifs à atteindre pour progresser. Ne te demande pas comment les autres font pour vendre plus de prestations, mais ce que tu peux mettre en place pour le faire. Il faut que tu intègres des processus qui te permettront de t’améliorer quotidiennement pour devenir le photographe que tu mérites d’être.

“Capitalise sur ce qui fonctionne plutôt que de t’acharner à poursuivre ce qui ne marche pas !”

Baptiste & Jérémy

L’importance de renoncer

Il est essentiel de savoir renoncer pour parvenir à vivre durablement de la photographie. Renoncer à tout ce que l’on n’aime pas mais aussi, parfois, à certains projets que l’on apprécie mais qui nous font perdre un temps fou, qui ne nous permettent pas de gagner assez d’argent ou ne collent pas avec la vision que nous voulons donner à notre entreprise dans le futur. Tu vas nous dire que ça fait beaucoup… C’est vrai, mais on va t’expliquer pourquoi c’est essentiel d’y penser dès aujourd’hui pour ton développement.

Tu dois prendre du recul, te poser pour faire le point sur ton activité. C’est une chose que peu de personnes font et ça fait toute la différence. Souvent on s’acharne à poursuivre des activités qui ne fonctionnent pas et on s’engouffre dans un engrenage négatif au lieu de capitaliser sur ce qui fonctionne.

Tu connais la règle des 80/20 ? C’est assez simple, c’est le fait que 20% de tes actions amènent 80% des résultats. C’est bien sûr à relativiser, les pourcentages ne sont pas toujours uniformes, mais dans la globalité c’est une règle qui se confirme la plupart du temps. Tu peux faire un petit exercice, regarde ton bilan de 2016, analyse le temps que tu as passé sur toutes tes prestations et mets le en regard du CA que tu as généré. Tu vas être surpris et te rendre compte que tu perds énormément de temps à réaliser des prestations qui ne rapportent pas tant que ça. On le voit souvent en mariage, le temps passé est monstrueux par rapport à une séance alors que le prix de vente est en moyenne beaucoup plus faible. C’est une vraie question à se poser. Il faut voir si ça fait partie d’une démarche à long terme, si tu souhaites évoluer pour te vendre à un meilleur prix, ou si tu dois en terminer avec tel ou tel type de photo.

Jérémy : « Pendant presque 2 ans j’ai eu un studio photo, j’avais du mal à m’avouer que ce n’était pas ce que je voulais vraiment faire. Le problème n’était pas que je n’aimais pas faire du studio, mais que c’était une activité diamétralement opposée à la photo en lumière naturelle que je pratiquais aussi. Je devais aller au studio, le préparer, mettre en place les fonds, les flashs, le ranger, le nettoyer, etc. Ca me prenait un temps fou et beaucoup d’énergie. Je devais concevoir des plaquettes dédiées au studio en parallèle du mariage et des séances en extérieur. Je m’éparpillais constamment et avec le temps je prenais moins de plaisir. Et puis même si je ne voulais pas me l’avouer au début, je perdais de l’argent. Alors je me trouvais des tas d’excuses : c’est pratique pour mes autres rendez-vous, lorsqu’il pleut je suis bien content de l’avoir, ça fait bien d’avoir un studio quand on est photographe, etc. Sauf que dans la réalité ce temps perdu ne me permettait pas de développer mon entreprise comme je le voulais. Heureusement que l’on apprend de ses erreurs. 🙂 J’ai pris conscience que je ne souhaitais plus faire de studio petit à petit, je faisais de moins en moins de séances et je trouvais de plus en plus contraignant le fait d’y aller. En parallèle j’avais beaucoup plus de demandes pour des photos en extérieur. Je pense encore une fois qu’il n’y a pas de hasard, j’ai toujours trouvé mes photos en studio moins réussies que celles en lumière naturelle. Mes clients devaient le penser aussi… Je me suis donc laissé une date butoire pour arrêter et le laisser. Ca a été l’une des meilleures décisions de ma vie de photographe, je me suis senti libéré. J’ai profité des derniers mois pour réaliser plus de projets plus personnels. J’ai pris un vrai plaisir à les faire, je sentais comme un renouveau dans ma vie, c’était libérateur. Je suis heureux aujourd’hui de m’être écouté et d’avoir pris cette décision. »

« Tu es à l’origine de tout ce qui t’arrive ! »

Arrête les excuses

Tu peux trouver des excuses pour tout ce qui arrive dans ta vie. En réalité, il y a toujours une raison à ce qui arrive, alors oui, tu peux toujours trouver une excuse. Cela dit, tu as le choix, soit tu regardes les excuses qui t’empêchent de réussir, soit tu décides de regarder comment te relever et avancer. Chaque situation arrive pour une raison, que ce soit positif ou négatif ça t’apprend toujours quelque chose sur toi et c’est une très grande chance. Bien sûr, ce n’est jamais agréable de vivre quelque chose de négatif mais c’est important de prendre conscience que ce moment a une signification et qu’il peut nous apprendre à devenir meilleur.

Prenons un exemple très concret, celui d’un photographe qui vient de rater la vente d’un mariage. Des excuses peuvent se trouver très facilement : la concurrence trop rude et qui rabaisse les prix du marché, des gens qui ne comprennent pas la valeur de la photo, etc… En retournant le problème, on peut trouver des solutions plutôt que des excuses : si les clients me comparent aux autres c’est peut être que je ne me différencie pas suffisamment, comment y parvenir ? Ou alors ça veut dire que ce sont des gens qui cherchent un tarif bas. Dans ce cas, pourquoi sont-ils venus chez moi ? Est-ce que ma communication est assez claire pour éviter ce type de clientèle ? Est-ce que mon site est assez bien conçu ? Si les clients n’ont pas compris la valeur de ce que je fais, est-ce forcément de leur faute ? Est-ce que je n’ai pas une part de responsabilité ? Peut être que je devrais faire des RDV dans lesquels je leur explique bien en détails tout ce que je fais plutôt que de leur envoyer directement ma plaquette ? S’ils me disent que je suis trop cher, soit je n’ai pas su leur montrer la valeur de ce que je fais, soit il faut que je progresse encore en photo : comment puis-je me former pour ça ? Ou alors il est peut-être tout simplement normal que j’ai des refus parce que mes tarifs ont bien augmenté et que je sais que si je signe trop souvent c’est que je suis trop bon marché. etc. En fait, d’un simple constat il peut il y avoir 1000 solutions et c’est ça qui est passionnant. Mais pour s’en rendre compte, il faut arrêter immédiatement de se trouver des excuses, changer son intention pour aller dans une nouvelle direction plus dynamique.

On ne dit pas que c’est facile, nous aussi on se trouve parfois des excuses, c’est assez naturel en fait. Cela dit, on te garantit que si tu commences à regarder les solutions plutôt que les excuses, tout va évoluer dans le bon sens pour toi.

Bouge-toi : tout ce qui t’arrive vient de toi !

On aime souvent le répéter sur Explore & Sens, mais sais-tu que tout ce qui t’arrive vient de toi ? Alors histoire d’enlever les sous-entendus et d’être très clair : il y a des éléments que l’on ne maîtrise pas et qui viennent de l’extérieur, par contre on est toujours responsable de la façon dont on y réagit. En prendre conscience est libérateur parce que ça nous permet de comprendre la puissance de notre pouvoir créateur. Si je suis responsable de ce qui m’arrive, je suis responsable de ce que je crée. Et ça, c’est carrément magique ! Chaque idée que tu as peut donner naissance à quelque chose de magnifique ! Pour cela, il faut que ton esprit soit dans une bonne énergie, dans une envie de créer constante, il est donc essentiel d’y consacrer le plus de temps possible ! Libère-toi de toutes ces habitudes et manies qui font perdre un temps fou ! Un exemple très concret et qui va sans aucun doute te parler : facebook. Sais-tu le temps que tu passes sur facebook par jour ? Ce n’est qu’un exemple mais il y a énormément d’activités de ce genre qui nous évitent de penser et qui sont une sorte d’échappatoire. Il faut que tu puisses les identifier pour réduire le temps que tu y consacres. On ne dit pas qu’il ne faut plus se détendre, bien sûr que facebook peut être très pertinent et intéressant, mais quand on y passe 2h et qu’à la fin on se demande ce qu’on a fait pendant 2h, c’est clairement une perte de temps.

Alors ce qu’on veut te dire, c’est qu’il faut au maximum que tu prennes du temps pour toi, pour te centrer sur toi-même, pour te demander ce que tu veux vraiment et ensuite passer à l’action pour créer ton rêve.

Baptiste : « Facebook… sacré facebook ! Qu’est-ce qu’il a pu me faire du mal ! C’est très paradoxal, d’un côté il m’a permis de me faire connaître en tant que photographe et de créer des contacts avec des centaines de personnes avec qui j’ai pu échanger et partager sur ma passion, et d’un autre côté il m’a fait perdre un temps fou, il a donné du grain à moudre à mon besoin de me comparer et à mon manque de confiance. J’ai passé un temps inimaginable à regarder les autres, à voir des messages de personnes qui se plaignent, et le pire c’est que plus je restais à lire et à regarder tout ça, plus ça me plongeait dans un sentiment négatif. Mais je continuais. Il m’a vraiment fallu beaucoup de forces pour réussir à m’en détacher. J’ai installé une application (RescueTime) qui m’a permis de me rendre compte que je passais entre 2h et 3h par jour sur facebook… le truc de malade ! Ca fait 20h par semaine et 1000 h par an… soit 83 journées de 12h par an rien que sur facebook… Et après je m’étonnais de ne pas être suffisamment productif ? C’est fou comme une simple prise de conscience peut changer les choses… Depuis j’ai fait un régime facebook et j’ai réussi à réduire le temps que j’y passe à environ 2h par semaine ! J’y vais vraiment que pour le positif, pour discuter avec les gens qui m’écrivent, pour publier un article ou répondre à un commentaire, rien de plus ! Et franchement, je me sens tellement mieux ! Un autre exemple plus extrême : la télévision. Parfois elle tournait le soir et avec ma femme on la regardait en passant notre temps à zapper parce qu’on ne trouvait rien de passionnant… Un jour, le câble HDMI a lâché et c’est sûrement une des meilleures choses qui nous soit arrivée ! On a décidé de ne pas le remplacer. La 1ère semaine c’était un peu bizarre, mais ensuite c’est devenu naturel de discuter le soir, de prendre du temps pour nous, de lire ! Ca fait plus de 6 mois maintenant et notre vie a carrément changé dans le bon sens ! Libérez-vous de vos habitudes, c’est vraiment jouissif ! »

Comment ton entreprise est-elle structurée ?

On ne connaît pas la source exacte de cette idée mais elle est lumineuse. Est-ce que tu t’es déjà demandé comment était structurée ton entreprise ? Quels sont les différents postes que tu occupes ? Prends une feuille, un stylo (oui c’est la vie, on t’en parlais dans notre ARTICLE SUR L’ECRITURE) et liste tous les postes que tu occupes. Par exemple : communication, relation-client, comptabilité, prise de vue… Il n’y a pas de limites. Ensuite, fais un organigramme qui reprend toutes ces compétences. De cette manière tu vas pouvoir classer par ordre de priorité les fonctions qui sont les plus importantes. Analyse ensuite le temps que tu passes pour chacune d’elles. Maintenant tu es en mesure de réorganiser ton activité en priorisant ce qui est le plus important. Et pourquoi ne pas déléguer certaines tâches que tu n’apprécies pas et qui te prennent un temps fou ? C’est l’une des clés pour grandir, il faut arriver à déléguer pour utiliser ton temps (la seule chose qui est incompressible) à effectuer ce que tu ne peux pas déléguer : la prise de vue en règle général.

Fixe-toi des objectifs concrets !

Aujourd’hui tu as envie de gravir le mont-blanc, c’est génial… Mais tu n’as aucun plan, juste des idées plus ou moins vagues, plus ou moins floues… Si tu n’as pas un plan solide, ça risque d’être très très compliqué d’y arriver, tu ne penses pas ? La métaphore peut sembler forte, mais créer son entreprise et en vivre, c’est sans doute aussi dur que de grimper le mont blanc pour quelqu’un qui sait à peine marcher. Il faut que tu prennes le temps de te poser et de réfléchir à ce que tu veux vraiment. On dit bien « ce que tu veux vraiment » et pas « ce qu’il faut faire pour y arriver ou pour faire plaisir aux autres ». Définis tes objectifs de façon très claire : combien de séances as-tu envie de faire ? combien de mariages ? combien de contrats avec des entreprises ? Quel salaire veux-tu avoir ? Quel chiffre d’affaire dois-tu faire pour atteindre ce salaire ? Sois vraiment ambitieux parce que si tu te fixes des objectifs qui te permettent tout juste de vivre, tu vas être sur le fil rouge tous les mois et ça va très vite te décourager.

Une fois que ton plan est clair, quelles actions mets-tu en place pour y parvenir ? Prenons un exemple : tu te rends compte que tu veux faire 10 mariages par an pour 25 000€ de chiffre d’affaire et 30 séances pour 15 000€ de chiffre d’affaire. Aujourd’hui, tu vends tes mariages 1500€ en moyenne. Qu’est-ce que tu mets en place concrètement pour augmenter ton panier moyen ? Est-ce que tu cibles une clientèle différente ? Est-ce que tu changes ton style de photo ? Est-ce que tu te formes au marketing ? Est-ce que tu as besoin de plus de demandes pour te sentir capable d’augmenter tes prix ? Toutes ces questions vont t’amener à trouver les solutions dont tu as besoin pour y parvenir.

L’objectif ici est de te libérer de la pression de « comment vais-je finir le mois ? ». Il est essentiel de t’en libérer pour prendre les bonnes décisions : aucune bonne décision ne peut être prise sous pression ou sous la peur. Il est très différent de se dire « mince il faut absolument que je signe ce mariage, tant pis si je dois faire une grosse ristourne » et « c’est cool, s’ils me prennent c’est juste génial, s’ils ne me prennent pas, c’est qu’ils ne sont pas mes clients et qu’il y en aura d’autres ». La vie peut sembler parfois injuste : plus tu es détendu, plus tu as de chance d’obtenir ce que tu veux. Et plus tu t’accroches à une idée, plus elle va t’échapper. Tu sais, les nuits où tu ne t’endors pas et que tu te dis « bordel, je veux m’endormir ! ». Plus tu le veux, plus tu t’énerves, et moins tu réussis à t’endormir. C’est un cercle vicieux. Si au contraire tu souffles et tu te dis « c’est pas grave si je ne m’endors pas tout de suite, je vais en profiter pour réfléchir à ma passion », il y a toutes les chances pour que tu t’endormes beaucoup plus vite.

Le point ici c’est de clairement définir ta vision, ce que tu as envie d’obtenir, cette année mais aussi les années à venir. Tu vas ainsi te créer un plan de réussite et y mettre les actions concrètes qui vont t’y amener. Plus ton plan sera clair et défini, plus tu pourras t’appuyer dessus et te détendre pour atteindre tes objectifs !

Baptiste : « Je vais sûrement passer pour un illuminé en écrivant ça, mais je crois vraiment en la force des énergies. Je ne sais pas expliquer pourquoi, mais à chaque fois que je suis dans une énergie positive, que je suis plus détendu, les choses arrivent à moi par elles-même : je relâche la pression de signer des mariages, hop, je signe ! Je me dis « si je fais pas trop de séances, ce n’est pas grave, ça me donnera du temps pour profiter de ma famille ou bosser sur Explore & Sens », hop, je signe des séances ! Et l’inverse s’est vérifié aussi : à chaque fois que je me suis mis la pression, j’ai beaucoup moins obtenu ce que je voulais. Cela dit, je ne cherche pas à être détendu tout le temps, je laisse venir ce qui doit venir. Je crois que la vie oscille, il y a des moments où l’on a besoin d’être sous pression et d’autres où l’on a besoin d’être détendu. Encore une fois, tout ces moments parlent de nous et sont toujours riches d’enseignements. Pour parler d’un exemple plus concret : imaginons quelqu’un qui veut absolument te vendre quelque chose, qui te met la pression, tu sens qu’il a besoin de toi, là maintenant, tout de suite… as-tu envie d’acheter son produit ? Au contraire, tu discutes avec une personne qui vend le même type de produits, mais qui te semble détendue, qui a envie d’en apprendre plus sur toi, qui ne te pousse jamais à l’achat et qui te laisse repartir sans rien acheter… à qui auras-tu le plus envie d’acheter ? Le second sûrement. Tout ça est une question d’énergie et d’état d’esprit selon moi. »

Travaille sur toi-même !

On remarque souvent lors de nos workshops que les “explorateurs” se lancent dans la photo, pour se trouver eux avant tout. Même s’ils n’en sont pas conscients. La photographie est directement liée à l’image que l’on a de nous-même. Tous les grands photographes sont reconnaissables à leur style non pas parce qu’ils utilisent une technique particulière, mais parce qu’en regardant leurs images on les voit eux. On arrive à percevoir une part de leur âme dans les images qu’ils produisent. Le problème qui peut se poser, c’est de faire de la photo une thérapie alors que les souffrances que l’on a sont bien plus profondes. Alors certes, c’est un excellent moyen pour avancer personnellement, mais ça ne peut pas remplacer une vraie prise de conscience de ses peurs et blocages. Pour cela il existe plusieurs solutions qui s’offrent à toi. Si tu es dans ce cas, tu peux te renseigner sur les thématiques du développement personnel pour essayer de te libérer un peu, ou faire des stages de prises de conscience en groupe ou aller voir un thérapeuthe qui saura t’aider à avancer.

Jérémy : « Ce qui est magique lorsque l’on est photographe c’est que nos vie pro et perso sont extrêmement liées. On minimise parfois cet aspect mais j’en ai pris conscience avec le temps. Depuis quelques années je travaille sur moi-même, sur mes peurs, mes blocages. J’essaie de comprendre mes valeurs, de mieux m’écouter pour me trouver et être plus en accord avec qui je suis au fond de moi. Je suis plus attentif à mes sens, à mes émotions aussi. Tout cela a eu comme résultat de me faire progresser de façon exponentielle dans ma vie de photographe. A chaque fois que je prends conscience d’une chose, mes photos s’en trouvent transformées. Pourtant, je ne fais rien de plus techniquement, j’utilise le même matériel. Non, c’est plus profond que ça. Les images que je fais sont directement liées à qui je suis, alors plus je me connais et plus je sais où je veux aller. Et je mets consciemment ou inconsciemment des mécanismes en place pour y parvenir. »

Si on avait un conseil à te donner pour progresser en photographie et devenir meilleur, ce serait d’être plus à l’écoute de toi-même, de tes émotions, de tes envies aussi. On en parlait plus haut, en t’écoutant tu seras à même de faire de meilleurs choix qui te libéreront pour avancer. Tu seras plus en phase avec toi-même, tu auras une meilleure vision de l’endroit où tu veux aller et tu trouveras des clients qui te correspondent vraiment.

Choisis ton entourage !

Ce conseil, tu as dû l’entendre beaucoup de fois. Il est lié à tout ce que l’on vient de dire. Pour avoir l’esprit libre et arriver à avancer en gardant ton envie et ta motivation, supprime les personnes nocives de ta vie ! Prends le temps de te questionner sur ceux qui t’entourent. Qu’est-ce qu’ils t’apportent ? Est-ce que tu prends plaisir à les voir ? Est-ce que tu aimes votre relation? Est-elle équitable? Ou est-ce que tu sens qu’elle te prend toute ton énergie ? Tu le sais peut-être, mais on est la somme des personnes qui nous entourent. D’après ce constat, si tu penses que certaines choses vont mal dans ta vie, regarde autour de toi. Est-ce que ton entourage est négatif, est-ce qu’il te veut du bien ? Parfois il y a de la jalousie cachée, les autres projettent sans vraiment s’en rendre compte leurs peurs sur ce que l’on fait. Il faut y être attentif pour ne pas se laisser entraîner dans cette spirale. Et si tu penses ne pas être en mesure de mettre de côté certaines personnes, essaie au moins d’en prendre conscience et de te rapprocher de personnes qui réussissent. De cette manière tu vas t’accorder plus de valeur et la sélection se fera naturellement. Il ne faut pas voir cela comme quelque chose de négatif, au contraire, c’est pour toi que tu dois le faire, pour ton bonheur, pour ne pas avoir de regrets et continuer à être heureux et épanoui.

Concentre toi sur l’essentiel !

On l’a déjà un peu abordé dans le conseil « Fixe toi des objectifs concrets » mais on va le voir de façon plus simple ici : si tu veux réussir il faut que tu te fixes des objectifs simples et concrets. On parlait tout à l’heure de grimper le mont blanc, des objectifs simples et concrets pourraient être : trouver un guide de montagne / m’entraîner sur des petites randonnées prêt de chez moi / m’acheter un vrai équipement de randonné, etc.

Pour ton activité, c’est pareil. Ne te fixe pas des objectifs énormes, fixe-toi avant tout des objectifs faciles et réalisables. Ne sois pas trop gourmand, réalise-les au fur et à mesure et à ton rythme. Il n’y a rien de plus démotivant que les longues listes à rallonge de choses à faire. Alors pose-toi et planifie ce que tu envies de faire chaque jour. Si tu fais ça et qu’en plus tu ne vas plus sur facebook (:D) alors tu vas te rendre compte que tu as vraiment une très grande capacité à travailler et en bonus tu vas en plus te libérer du temps pour toi et ceux que tu aimes (c’est carrément mieux de jouer aux lego avec sa fille que de ne pas avoir fini de bosser parce qu’on a perdu 2h sur facebook :D).

D’un côté tu auras tes tâches simples et faciles à réaliser et d’un autre côté tu auras ta vision et ton objectif à long terme comme on l’a vu dans le conseil précédent. Avec ces 2 astuces simples, il n’y a pas de raison que tu n’avances pas sur ton chemin !

Ose y aller et tester

On est souvent tiraillé entre la réflexion et l’action. Tu n’es peut-être pas comme ça, mais la plupart des gens ont tendance à être un peu trop dans la réflexion, ou trop dans l’action. Ca se matérialise par le fait de passer son temps à réfléchir, à se former, à faire des listes d’idées interminables sans jamais passer à l’action. Ou, lorsque ça arrive, à être profondément déçu car le résultat ne nous convient pas. C’est logique, on a passé des semaines, des mois peut-être à imaginer notre projet, et le jour où on le réalise on se rend compte qu’il a des tas de défauts, c’est difficile de l’assumer. Ce qui se passe c’est que plus on en apprend et moins on en sait. On le voit très bien pour Explore & Sens, plus on écrit et plus on a des idées d’articles. Si on avait pris trop de temps à concevoir un site parfait, on aurait jamais rien fait et tu ne serais pas en train de lire ces lignes. A l’inverse, ce n’est pas une bonne chose d’être constamment dans l’action, car oui, tu avances, mais tu ne te poses pas pour savoir où tu dois vraiment aller, ce qui est important ou non. Du coup le risque c’est de t’éparpiller et de partir dans tous les sens.

L’idéal est donc de faire avec les deux. De prendre le temps de la réflexion tout en passant à l’action. Souvent, c’est lorsque l’on ose, que l’on fait les choses, que l’on se sent fier et que l’on évolue. Si on devait te donner un seul conseil ce serait de déterminer une action concrète à mettre en place rapidement après chaque idée que tu as. Puis de l’analyser pour faire évoluer tout ça. Tu entreprendras ainsi une démarche de développement qui marche après marche te fera grandir et te mènera vers tes objectifs.

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